En juin dernier, le docteur Pierre Dukan, président de l'association RIPOSTE a organisé la semaine de lutte et prévention contre le surpoids et l'obésité en réunissant les principaux acteurs pluri-disciplinaires concernés et impliqués.
Docteur Dunkan : "Monsieur Apfeldorfer, au fil des jours, je constate et comprends mal votre animosité mais je sens à votre démarche persévérante que je dois vous faire de l'ombre".
Vous n'aimez pas les régimes, vous avez fait de ce refus un dogme et c'est faire honneur à ma méthode et à mon action que de me considérer comme votre bête noire, le tenant du régime ayant le plus d'impact en France.
Il me serait aisé de vous considérer comme le tenant de l'immobilisme, celui du refus des atouts de la nutrition et de la diététique au profit d'une psychothérapie dont Freud lui-même savait qu'elle n'aurait jamais d'action sur le surpoids et l'obésité.
Vous savez parfaitement que le surpoids est en progression vertigineuse et qu'il existe une demande d'assistance qui déborde l'offre de soins et surtout de moyens efficaces.
J'ai étudié toutes les solutions utilisées depuis les années 1955.
La vôtre et celle de votre association s'inscrit dans la tradition ultra-libérale nord américaine du laisser-faire.
Notre corps a en lui en lui la capacité et la «sagesse» de se réguler, il vous suffit de vous laisser guider par la sensation de faim et de satiété.
Vous prosternant devant le concept abscons de «restriction cognitive», vous affirmez que la restriction crée une frustration responsable du retour aggravé du poids perdu.
Et vous accusez le régime d'être à l'origine de l'inflation du surpoids.
Renvoyer nos patients à l'utopie des sensations protectrices ou à l'acceptation de leur surpoids n'a AUCUNE chance d'être acceptée.
Je considère votre réponse comme un camouflet porté à des millions de femmes qui souffrent.
La vieille machinerie instinctive qui guidait les comportements alimentaires est submergée et engloutie à jamais dans la perte de nature que nous subissons depuis le néolithique et tout particulièrement depuis l'explosion de la culture consumériste.
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